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Le gouvernement brésilien est indécis quant à l’extradition de Bolsonaro des États-Unis

Brasilia, 13 janvier (Prensa Latina) Le gouvernement brésilien n’est toujours pas en contact avec les autorités nord-américaines au sujet de l’éventuelle extradition de l’ancien président Jair Bolsonaro, étant donné son lien présumé avec le coup d’État du 8 janvier. C’est ce qu’a affirmé le ministre de la Justice, Flavio Dino, lors d’une longue conférence de presse.

Dimanche dernier, les invasions perpétrées par les partisans radicaux de Bolsonaro contre le siège du Congrès national, la Cour suprême fédérale et le palais du Planalto, siège du pouvoir exécutif à Brasilia, avaient été planifiées.

C’est ce que montre le document saisi mardi par les policiers lors d’une perquisition au domicile de M. Torres.
Le texte est un projet de décret qui aurait permis à l’ex-militaire d’inverser le résultat des élections du 30 octobre, où il a été battu par le président Luiz Inácio Lula da Silva.

La raison de cette disposition serait d’interférer dans le Tribunal Supérieur Electoral afin que Bolsonaro puisse se déclarer vainqueur des élections.

Ce contenu se veut un « aspect fondamental pour la compréhension de la relation de cause à effet ». Il s’agit d’un lien entre les événements qui ont commencé le 30 octobre et se poursuivent jusqu’au 8 janvier.

Auparavant, Renato Ribeiro de Almeida, coordinateur de l’Académie brésilienne de droit électoral et politique, avait déclaré que le décret, s’il était publié, serait « totalement inconstitutionnel ».

« C’est un coup d’État. Il n’existe aucune disposition légale à ce sujet. Elle n’existe pas dans l’État de droit démocratique. Il s’agit d’un acte préparatoire à un crime. Si elle était mise en pratique, elle entraînerait l’arrestation d’Anderson Torres et de Jair Bolsonaro lui-même », a fait remarquer Flavio Dino.

En raison de ces actes de vandalisme et de ces actions antidémocratiques, et alors qu’il se trouvait aux États-Unis, Torres a été démis de ses fonctions par le gouverneur de Mexico, Ibaneis Rocha, qui le soupçonnait d’avoir été complice du coup d’État.

jcc/rgh/ocs

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