Buenos Aires, 23 janvier (Prensa Latina) Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a réitéré aujourd’hui sa condamnation du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba, après la signature de plusieurs accords en Argentine.
J’espère que cette île pourra bientôt revenir à un processus de normalité et que ce siège qui dure depuis plus de 60 ans prendra fin, sans aucune nécessité, a déclaré le mandataire, avec son homologue local, Alberto Fernández, à la veille de la tenue ici du Sommet de la Conférence des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac).
« Parce que les Cubains ne veulent pas créer le modèle brésilien, ils ne veulent pas copier le modèle des États-Unis, ils veulent faire leur propre modèle », a souligné le chef d’État en réponse à une question de la presse.
« Qui est concerné par cela ? », a questionné Lula.
Le Brésil et les pays de la Celac doivent donc traiter le Venezuela et Cuba avec beaucoup d’affection, a souligné le leader du Parti des travailleurs.
Si nous pouvons les aider à résoudre leurs problèmes, nous le ferons. Je suis convaincu que la Celac sera importante pour la région, a-t-il ajouté.
Auparavant, il a qualifié cet espace d’extraordinaire pour que les gens puissent discuter, apprendre et enseigner, « que les autres puissent profiter des bonnes choses que nous faisons et résoudre des conflits ».
Il s’agit du premier forum entre nations d’Amérique latine et des Caraïbes, sans les États-Unis et le Canada, a-t-il rappelé.
Lula a s’est dit fier d’avoir participé à la construction de ce forum et, en outre, d’avoir vu les Cubains y participer.
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