Mexico, 26 janvier (Prensa Latina) Le président Andrés Manuel López Obrador a fustigé aujourd’hui des organismes régionaux et mondiaux pour le pauvre traitement des violations du gouvernement péruvien contre la population suite au coup d’État du 7 décembre dernier.
Le mandataire s’est interrogé lors de sa conférence de presse matinale quotidienne sur le silence des défenseurs des droits humains internationaux face à « ce qui se passe » dans la nation andine, demandant où ils se trouvaient actuellement et à quelle occupation ils vaguaient.
López Obrador a critiqué en particulier « les commissions des droits de l’Homme » et des entités comme « l’ONU, l’OEA et les législateurs européens » pour leur silence face à la répression ayant lieu au Pérou depuis le coup d’État perpétré contre le président constitutionnel Pedro Castillo, laquelle a déjà fait 50 morts.
Le président, qui s’est également attaqué à la corruption dans son propre pays, y compris la corruption judiciaire, a également évoqué dans son intervention le silence des médias face à cette répression policière contre les protestations populaires dans le pays andin.
Les manifestants péruviens exigent la démission de la présidente par intérim, Dina Boluarte, dont ils considèrent la nomination inconstitutionnelle, et réclament également la mise en place d’une assemblée constituante et l’avance pour cette année des élections prévues pour 2024, date toujours défendue par le Congrès et le Gouvernement.
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