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Des témoins réfutent un rapport sur une attaque chimique en Syrie

Damas, 2 février (Prensa Latina) Des habitants de la ville de Douma, à environ 10 kilomètres à l’est de la capitale, ont assuré aujourd’hui que l’attaque présumée confirmée par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) n’avait jamais eu lieu. 

Lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère des Affaires étrangères syrien, des témoins oculaires ont réfuté le rapport récemment publié par l’équipe d’enquête et d’identification de l’OIAC qui accuse l’armée syrienne d’avoir perpétré une attaque chimique en avril 2018 dans cette ville. 

J’habite à environ 400 mètres du lieu de l’attaque présumée et je n’en ai entendu parler que le lendemain sur les réseaux sociaux, a déclaré l’avocat Muhammad al-Naasan.

Alors que Hassan Oyoun, un médecin de l’hôpital où des victimes auraient été admises, a assuré que « quelques heures avant l’incident, les groupes terroristes présents nous ont demandé de bien nous préparer car il y aura une action qui fera de nombreux blessés ».

Le lendemain, la direction du centre médical a annoncé qu’il n’y avait pas eu de décès ou de blessures dus à des produits chimiques parmi les patients, a déclaré Mumtaz al-Hanash, un autre médecin résident de cette ville.

La médecin Fatima Khanshour a également confirmé qu’il n’y avait eu aucun signe de blessure chimique chez les ambulanciers qui avaient transporté des blessés à l’hôpital.

Le délégué syrien auprès de l’OIAC, Milad Attia, a dénoncé lors de la même conférence de presse que l’équipe d’enquête avait fait son travail sous la pression des États-Unis, de la France et la Grande-Bretagne en vue de présenter des conclusions qui justifient leurs attaques aux missiles contre la Syrie du 14 avril 2018.

Le rapport d’enquête reposait sur des sources extérieures et sur des informations provenant de pays et d’entités hostiles à la Syrie, a-t-il précisé.

Selon le diplomate, le document a été approuvé bien que l’ONU et l’OIAC aient reconnu que la Syrie avait détruit tout son arsenal d’armes chimiques en 2014 en un temps record de six mois. 

Il a précisé que les allégations selon lesquelles la Syrie aurait utilisé des produits chimiques étaient toujours promues quelques jours avant toute réunion du Conseil de sécurité ou des Droits de l’homme de l’ONU afin d’influencer l’opinion publique et empêcher l’armée nationale d’avancer dans ces zones pour les libérer terrorisme.

peo/mem/fm

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