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Une présumée fraude électorale en Équateur est démentie

Quito, 10 février (Prensa Latina) Le directeur du Conseil National Electoral (CNE) de Guayas, Jhonatan Gamboa, a démenti les déclarations du CNE concernant une fraude électorale présumée dans cette ville de l’Equateur.

« Dans la délégation électorale de Guayas, aucun centre parallèle n’a été mis en place pour imprimer des registres de vote supplémentaires, comme les gens essaient malicieusement de le faire croire », a averti Gamboa.

De même, Marcela Guinaga, préfet élu de cette ville équatorienne, a demandé à la mission internationale d’observation du processus électoral du 5 février de prêter attention au risque qui existait dans le pays andin en ce qui concerne les résultats de la consultation populaire.

Jeudi soir, le CNE a convoqué une conférence de presse urgente pour dénoncer l’existence d’un prétendu « centre de comptage parallèle » dirigé par le directeur de la délégation provinciale de Guayas.

Les analystes affirment que le gouvernement s’était emparé de la quasi-totalité de l’État, y compris le CNE, mais parlent de fraude et montent un jeu théâtral grossier pour la justifier.

Les organisations sociales et indigènes et plusieurs partis politiques ont réagi à ces accusations.

Leónidas Iza, président de la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur, a averti qu’il était irresponsable de la part de l’organisme électoral de créer un scénario qui jette un doute sur les résultats, en référence aux déclarations faites jeudi par Enrique Pita, vice-président du CNE, concernant une fraude présumée lors du référendum constitutionnel dans la province de Guayas.

La Revolución Ciudadana (RC) a pour sa part dénoncé le raid sur l’un des centres de comptage où ils reçoivent des copies des procès-verbaux en tant que sujets politiques protégés par le Code de la démocratie.

Selon le communiqué de la CR, le raid a été effectué par des individus en civil, et ils ont déclaré qu’ils prendraient des mesures contre cet outrage qui vise à faire taire ceux qui rejettent le gouvernement, a indiqué le mouvement politique dans son texte.

Selon les données fournies par le CNE, le mardi 7 février, soit deux jours après la tenue des élections, environ 70 000 incohérences ont été relevées dans le seul référendum, si bien que les autorités ont commencé le recomptage, vote par vote, sur tous les sites, là où il y avait de nouveaux développements.

Le 10 février, plus de la moitié de ces feuilles de pointage avaient été comptées et traitées, sans que le résultat final ne change.

jcc/oda/nta

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