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Lopez Obrador contre le blocus de Cuba

Mexico, 13 février (Prensa Latina) Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a confirmé qu’il prendrait la tête d’un mouvement international contre le blocus de Cuba qu’il a qualifié d’offense à l’humanité.

Lors de sa conférence de presse au Palais national, le président a dit que le blocus nord-américain de Cuba était  inhumain, une question liée à un fardeau idéologique qui annule le droit des peuples à agir de manière indépendante et libre.

Quelle est la faute de nos frères et sœurs cubains si une puissance n’apprécie pas le fait qu’ils décident d’agir de manière souveraine ? », a-t-il demandé en condamnant l’utilisation électorale des législateurs d’origine cubaine qui utilisent ces actions contre leur peuple pour accéder à de hautes fonctions politiques ou obtenir des avantages économiques.

López Obrador a décrit qu’avec l’insertion dans la liste des pays terroristes, promue pendant l’administration de Donald Trump et maintenue par celle de Joe Biden, ils ne pouvaient pas obtenir de nourriture ou de médicaments.

Il a ajouté que les Cubains vivant aux États-Unis n’avaient pas reçu le feu vert pour envoyer du soutien. Lorsqu’ils les mettent sur une liste de pays terroristes, « cela signifie que les institutions ou les ambassades ne peuvent même pas ouvrir un compte bancaire parce qu’ils figurent sur la liste des pays supposés terroristes. C’est une offense à la Statue de la Liberté, c’est une offense aux dignités humaines ».

Il a rappelé que par le passé, sous l’administration de Barack Obama, des mesures avaient été prises pour en réduire les effets, de même que la position du pape François.

La vérité est qu’on ne peut pas accuser avec des éléments, avec des preuves, de promouvoir le terrorisme.

Au contraire, Cuba a contribué à apporter la paix à d’autres pays, mais on l’accuse de le faire par pure idéologie, par intérêt personnel, par politique électorale ou pour obtenir d’autres concessions. Nous allons essayer de persuader les États-Unis de changer cette politique, a-t-il dit.

jcc/oda/lma

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