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L’accord entre les présidents du Venezuela et de la Colombie confirme leurs engagements

Caracas, 17 février (Prensa Latina) La signature d’un nouvel accord commercial entre le Venezuela et la Colombie donnera un nouvel élan aux relations politiques, économiques et commerciales, après la rencontre bilatérale du 26 août 2022.

Lors de la deuxième poignée de main qui a eu lieu cette année, sur le pont international Atanasio Girardot, dans l’État de Táchira, à la frontière commune, il a ratifié l’engagement pris par les présidents Nicolás Maduro et Gustavo Petro d’avancer vers la normalisation complète des liens.

Pour le peuple vénézuélien et le gouvernement bolivarien, il est très significatif que nous marchions sur le chemin des retrouvailles et de la réunification de deux pays destinés par la providence à être des nations sœurs, a écrit Maduro sur Twitter.

« Des vents frais soufflent », a-t-il dit, et il a reconnu que Caracas et Bogota avancent sur la voie de la croissance de la production et du commerce, et que le nouvel accord partiel renforce le dialogue politique et diplomatique entre leurs gouvernements.

Les discours des deux dirigeants ont montré que Maduro et Petro étaient en phase dans leur manière de considérer la relation historique entre deux nations dont, comme l’a dit ce dernier, le processus d’intégration, qui d’une certaine manière s’est poursuivi non sans problèmes, deux pays frères avec une histoire commune, n’aurait jamais dû être suspendu.

Le leader néo-granadien a exprimé sa satisfaction de se trouver sur la ligne frontalière et de pouvoir passer sans problèmes majeurs, et a assuré que ce 28e mémorandum commercial entre Bogota et Caracas constitue un pas de plus dans l’intégration, qui « n’aurait jamais dû être suspendue ».

Petro a souligné que ce qui s’est passé dans le passé immédiat ne devrait pas se reproduire et a fait référence à la violation systématique des droits de l’homme à l’encontre des femmes, aux abus sexuels, à la cession de la frontière aux mafias et aux organisations qui, dégradées dans le conflit et les économies illégales, ont fait leur domination.

Il faut qu’il y ait une légalité ici pour protéger les droits des personnes des deux côtés de la frontière, qui méritent une protection publique et étatique afin qu’en tant que peuples, ils puissent construire leurs relations politiques, économiques et culturelles.

Maduro a rappelé l’histoire glorieuse des deux peuples que « nous ne devons pas permettre d’endormir, de cacher, de dissimuler ou de salir », car l’histoire est glorieuse et doit être montrée dans le présent et les valeurs qui doivent guider l’avenir de nos pays, a-t-il dit.

Le dirigeant vénézuélien a proposé de mettre en place une équipe économique avec la participation des gouverneurs et des maires de la zone frontalière pour planifier ce qui serait une étape historique gigantesque pour créer une zone de développement économique et servir à unir l’immense richesse et la force de la frontière entre la Colombie et le Venezuela.

Un communiqué du gouvernement vénézuélien assure que les accords paraphés entre les deux nations ces derniers mois permettront de combler le fossé social qui s’est creusé en termes de pauvreté, de chômage et de revenus à la frontière.

Le texte affirme que les accords favoriseront fondamentalement, de manière accélérée, la complémentation de la production et des services, et la création d’emplois.

Ils assureront également une plus grande sécurité sociale aux citoyens binationaux dans un contexte de justice sociale et de promotion de la paix.

Maduro et Petro ont réussi en six mois à reconstruire les relations historiques de fraternité et de coopération entre les deux peuples, « surmontant ainsi près de sept ans d’obscurité et d’absence de relations diplomatiques, économiques, commerciales et sociales », a-t-il déclaré.

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