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Le conseil municipal de Washington vote une résolution contre le blocus imposé à Cuba

Washington, 21 février (Prensa Latina) Le conseil municipal de la capitale états-unienne a proposé une résolution demandant la levée du blocus imposé à Cuba, une politique de longue date qui cause un préjudice injustifié à la population de l’île.

La volonté de l’organe législatif du district de Columbia est également de retirer le pays des Caraïbes de la liste des États soutenant prétendument le terrorisme.

La proposition de résolution  » Avis du Conseil sur le rétablissement des relations cubano-américaines en 2023  » rappelle que depuis 1962 les États-Unis ont imposé un blocus économique, commercial et financier à Cuba.

Mais que lors de la dernière étape de l’administration de Barack Obama (2009-2017), des efforts ont été faits pour rétablir les liens entre les deux pays dans le but de normaliser les relations et de promouvoir les intérêts mutuels.

Toutefois, avec l’arrivée de l’administration de Donald Trump (2017-2021), 243 nouvelles mesures de sanctions ont ensuite été adoptées, « y compris des restrictions pour les cubano-américains qui envoient des fonds à leurs familles et à des commerces (privés) à Cuba », souligne la résolution.

La résolution fait remarquer que Trump, vers la fin de son mandat en janvier 2021, « a replacé Cuba sur la liste des États qui parrainent le terrorisme ».

Elle note que sous l’administration actuelle de Joe Biden, certaines restrictions de voyage ont été partiellement levées, « mais de nombreuses limitations demeurent ».

« Un exemple des dommages que le blocus a causés à Cuba est la pénurie d’équipements médicaux vitaux, et l’arrivée d’aide humanitaire après des événements catastrophiques, comme les ouragans, est souvent entravée par ces politiques néfastes », note la résolution.

Les États-Unis ont le pouvoir de résoudre de tels problèmes en levant la menace de sanctions à l’encontre de pays tiers, ce qui prouve l’extraterritorialité du blocus, comme Cuba l’a dénoncé à plusieurs reprises.

Cuba n’a pas non plus accès à de nombreux services technologiques, puisque certaines applications pour smartphones, certains réseaux et services en ligne sont inaccessibles depuis l’île, signale la résolution.

L’Assemblée générale des Nations unies a voté à 30 reprises des résolutions demandant la levée du blocus. La dernière fois, seuls les États-Unis et Israël ont voté contre cette résolution, alors que 185 pays y étaient en faveur, rappelle le document du conseil municipal.

Aux États-Unis, des conseils municipaux, des assemblées législatives d’États, des commissions scolaires, des conseils du travail, des syndicats et d’autres organisations ont déjà adopté près de 67 résolutions demandant instamment la levée du blocus imposé à Cuba, indique le document.

Ces prises de position appellent également à encourager la coopération scientifique et à faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il retire Cuba de la liste des États qui parrainent le terrorisme.

« Le pouvoir appartient au président Biden de retirer Cuba de la liste et de commencer à normaliser les relations entre nos pays », souligne le document.

En ce sens, le Conseil a estimé que Biden et le Congrès « doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à tous les aspects du blocus imposé à Cuba par les États-Unis » et retirer le pays caribéen « de la liste des États soutenant le terrorisme en raison du préjudice injuste qu’il cause au peuple cubain ».

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