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Début des pourparlers sur la migration entre Cuba et l’Équateur

Quito, 3 mars (Prensa Latina) Le dixième cycle de négociations migratoires entre Cuba et l’Équateur a débuté dans cette capitale axé sur un flux ordonné, sûr et régulier de voyageurs, ainsi que l’attention aux personnes en situation de mobilité humaine.

Il est très satisfaisant de reprendre ce mécanisme pour rapprocher les positions et aborder les principales questions partagées par les deux pays en matière de migration, a dit la vice-ministre équatorienne des affaires étrangères, Silvia Espíndola, lorsqu’elle a accueilli la délégation de la nation caribéenne.

La migration est un phénomène complexe avec des implications politiques, économiques et sociales tant pour les pays d’origine que pour les pays de destination, ce qui pose des défis pour la région et rend nécessaire la recherche de solutions équitables et durables pour tous, a affirmé la diplomate.

Elle a fait référence aux relations entre les deux pays qui auront 121 ans en 2023, et aux liens sociaux, culturels et universitaires entre les peuples.

Le chef de la délégation cubaine à cette réunion de travail, Ernesto Soberón, directeur général des affaires consulaires et de l’attention aux Cubains résidant à l’étranger (Daccre), a indiqué que ces entretiens revêtent une importance particulière en raison du contexte dans lequel ils se déroulent.

Après l’impact de la pandémie de Covid-19, il y a eu une réactivation des mouvements migratoires, et c’est pourquoi nous avons besoin de coopération afin de garantir les conditions d’un mouvement ordonné et sûr des voyageurs et d’éviter des phénomènes tels que le trafic d’êtres humains, a souligné Soberón.

Le précédent cycle de discussions sur ces questions entre Cuba et l’Équateur a eu lieu en 2019.

Dans des déclarations à Prensa Latina, le représentant cubain a précisé que l’objectif actuel n’est pas de réduire les voyages, mais de faire en sorte qu’ils se déroulent de manière ordonnée pour éviter que les citoyens ne soient victimes de gangs dédiés au trafic illégal de personnes.

La délégation cubaine présente aux discussions comprenait également l’ambassadeur de l’île à Quito, Basilio Gutiérrez, la spécialiste de l’immigration Dayma Jiménez et d’autres fonctionnaires de la représentation diplomatique de la nation caribéenne dans les pays andins.

jcc/lam/avr

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