Doha, 5 mars (Prensa Latina) Les pays riches fixent aujourd’hui des taux d’intérêt prédateurs pour les nations les plus pauvres, a dénoncé le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, lors du sommet des Pays les moins avancés (PMA) dans cette capitale.
Le développement économique est difficile quand les pays manquent de ressources, se noient dans la dette et luttent encore avec l’injustice historique d’une réponse inégale face à la Covid-19, a affirmé le responsable de cet organisme international.
Il a rappelé que les pays les moins avancés avaient déjà dénoncé à maintes reprises l’existence d’une distribution inéquitable des vaccins, concentrés en Europe et en Amérique du Nord, avec les conséquences que cela impliquait.
«Lutter contre une catastrophe climatique que vous n’avez pas provoquée est impossible lorsque le coût du capital monte en flèche» et l’aide financière n’est qu’une goutte dans un seau, a ajouté Guterres.
Le chef de l’ONU a donc demandé aux nations les plus riches une aide d’environ 500 milliards de dollars par an pour aider les pays les plus pauvres de la planète.
Il a noté que ces régions étaient souvent prises dans des cercles vicieux qui rendaient le développement difficile, voire impossible.
Il y a une cinquantaine d’années, l’ONU a créé la catégorie des pays les moins avancés afin de fournir un appui international spécial aux États les plus vulnérables et les plus défavorisés.
Le sommet actuel de Doha accueille des dirigeants et des représentants de 33 pays africains, de 12 pays d’Asie-Pacifique, d’Haïti et de Cuba en tant que président du Groupe des 77 et de la Chine.
L’année dernière, un plan d’action en faveur de ces pays a été adopté lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Toutefois, aucune contribution financière importante n’est toujours prévue.
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