Les présidents de l’Argentine, de la Bolivie, du Brésil, de la Colombie, du Chili, de l’Équateur, de la Guyane, du Paraguay, de l’Uruguay, du Surinam et du Venezuela ont assisté à cette journée. Le Pérou était lui représenté par son chef de cabinet.
Au cours de la rencontre, les participants se sont engagés par le Consensus de Brasilia à défendre la démocratie, les droits de l’homme, le développement durable, la justice sociale, l’état de droit, la stabilité institutionnelle, la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures.
Ils sont convenus que le monde est confronté à divers défis tels que la crise climatique; aux menaces à la paix, à la sécurité internationale, à la stabilité institutionnelle et démocratique; aux pressions sur les chaînes alimentaires et énergétiques; aux risques de nouvelles pandémies et aux augmentation des inégalités sociales.
C’est pourquoi ils ont souligné que l’intégration régionale devait faire partie des solutions à ces problèmes communs et à l’édification d’un monde pacifique. En ce sens, Lula a appelé à surmonter les différences idéologiques qui affectent l’indispensable union.
« Nous avons laissé les idéologies nous diviser et interrompre l’effort d’intégration. Nous avons abandonné les canaux de dialogue et les mécanismes de coopération et, pour cela, nous perdons tous », a déclaré le fondateur du Parti des travailleurs devant les dirigeants réunis à huis clos au Palais d’Itamaraty, siège du Ministère des Affaires étrangères dans la capitale brésilienne.
Il a insisté sur le fait que les éléments qui les unissent sont au-dessus des divergences d’ordre idéologique et a souligné la volonté de son pays de reprendre des instruments d’intégration régionale tels que l’Union des nations sud-américaines (Unasur) et la Communauté des États latino-américains et caribéens (Celac).
Le président hôte de la rencontre a suggéré une série de propositions pour le développement de l’Amérique du Sud comme des investissements dans des projets d’infrastructure et de développement, dans la lutte contre le changement climatique, la couverture vaccinale, ou encore la constitution d’un marché de l’énergie, de programmes de mobilité académique et dans le domaine de la défense.
En dépit des divergences, les dirigeants ont reconnu l’importance de maintenir un dialogue régulier et ont convenu de se réunir à nouveau, à une date et à un lieu encore à déterminer, « pour passer en revue les initiatives de coopération et déterminer les prochaines étapes ».
peo/(Tiré de l’hebdomadaire de Prensa Latina Orbe)
