Dans son intervention lors de l’acte conclusif du Troisième Cycle des Dialogues de Paix installé depuis le 2 mai dernier dans la capitale cubaine, Petro a déclaré que l’île antillaise « a reçu un coup de poignard dans le dos » par un président colombien qui a permis l’inscription de l’île sur cette liste, et ce simplement pour favoriser la pacification dans la nation sud-américaine.
Le mandataire colombien a révélé qu’il avait soutenu cette position de rejet de la mesure coercitive des États-Unis devant le propre locataire de la Maison Blanche, Joe Biden, lors d’une réunion récente.
« La paix a apporté la vie, le changement des institutions, et l’innovation pour la société colombienne; en revanche, l’opposition à la paix apporte le pire pour le pays », a affirmé le président Petro, qui a remercié Cuba et son chef d’État, Miguel Diaz-Canel, présent sur place aux côtés des représentants des pays garants du processus.
Les Négociateurs du Gouvernement colombien et de l’Armée de Libération Nationale (ELN) ont convenu à Cuba d’un cessez-le-feu bilatéral pendant le Troisième Cycle des Dialogues de Paix qui se sont conclus aujourd’hui dans la capitale cubaine.
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