« Cuba fait face à une situation économique qui n’est pas évidente, surtout en raison du renforcement du blocus que les États-Unis appliquent contre mon pays depuis près de 65 ans et qui constitue le principal obstacle à notre développement », a dit Emilio Lozada, chef du département des relations internationales du Comité central du Parti communiste de Cuba.
Il a fait allusion aux plus de 240 mesures imposées par l’administration précédente de l’ancien président Donald Trump pour asphyxier économiquement l’île et au fait que l’administration du démocrate Joe Biden maintient chacune d’entre elles intouchable.
Avec le dirigeant brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, la présidente du Parti des travailleurs, Gleisi Hoffmann, et la secrétaire exécutive du forum, Monica Valente, le dirigeant communiste cubain a dénoncé l’inclusion de Cuba dans la liste fallacieuse des pays soutenant le terrorisme, émise unilatéralement par Washington.
Il a dit que, malgré le siège et les mesures injustes, Cuba continuerait à résister avec la ferme conviction de vaincre.
Lozada a fait remarquer que son pays ne se rendrait jamais et a mentionné le président cubain Miguel Díaz-Canel, qui a envoyé ses salutations et ses succès au forum, lorsqu’il a appelé à une résistance créative au siège et au développement de l’île, en comptant toujours sur la solidarité permanente des peuples.
Dans son discours, le député a rappelé que le Forum de Sao Paulo était depuis des années un espace essentiel destiné à construire l’unité de la gauche latino-américaine et caribéenne et à insister sur l’indépendance définitive, la souveraineté et l’intégration de la région.
Il a souligné le rôle décisif de Valente à la tête du mécanisme de coordination des forces progressistes au cours des quatre dernières années, en pleine pandémie de Covid-19.
Il a cité les paroles du leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro, sur la nécessité de l’unité latino-américaine et le devoir de la gauche de sensibiliser à l’intégration.
Il a condamné la politique hostile des États-Unis fondée sur la doctrine Monroe, qui fête cette année son 200e anniversaire et qui demeure inchangée et s’aggrave.
Selon Lozada, seule l’unité, dans la diversité nécessaire, peut l’affronter et la vaincre, et pour l’Amérique latine et les Caraïbes, c’est une question de survie que de s’intégrer.
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