Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a expliqué sa décision dans un communiqué, en raison de la diffusion par cette chaîne d’un programme dans lequel des informations ont été données sans citer les sources des chiffres qu’il a donnés sur la situation des groupes radicaux armés opérant dans ce pays africain.
Selon la note de l’autorité de régulation des médias, chaque distributeur de services audiovisuels payants devra prendre des mesures d’application de la décision, sous peine de sanction.
La note précise que toutes les informations fournies par la chaîne sur le sujet ne reposaient sur aucune preuve concrète, que celles-ci manquaient d’objectivité et de crédibilité et que ce n’était que des spéculations et insinuations malveillantes visant à démoraliser les volontaires combattant dans l’armée et à renforcer la psychose au sein de la population.
Ce n’est pas la première fois que les autorités du Burkina Faso interdisent des médias français.
En avril dernier, la journaliste française Agnès Faivre, correspondante du journal Libération, a été expulsée du pays pour avoir publié des informations jugées fausses par le gouvernement, et avant cela, la chaîne de télévision France 24 a été interdite d’émettre sur l’ensemble du territoire.
jcc/fvt