Ces mots ont été exprimés par le chef d’État cubain lors de la 43e Conférence de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), indique le message publié mercredi par l’entité mondiale.
Il a souligné que l’État et le gouvernement cubains avaient pour priorité d’accorder le droit humain et universel à l’alimentation, et qu’un ensemble de politiques publiques avaient été approuvées afin d’obtenir des améliorations dans l’économie et de promouvoir le développement du pays.
En ce sens, Pérez a salué la reconnaissance expresse du droit à l’alimentation dans la Constitution actuelle de la République, ainsi que l’approbation et la mise en œuvre du Plan de souveraineté alimentaire et d’éducation nutritionnelle de Cuba et sa mise en œuvre juridique conséquente, la loi sur la souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire et nutritionnelle et son règlement d’application.
Il a remercié les agences spécialisées des Nations Unies, notamment la FAO, pour la contribution qu’elles ont apportée à Cuba au cours de ce processus.
La Conférence,se déroule du 1er au 7 juillet et réunit quelque 120 ministres de l’agriculture et autres hauts fonctionnaires de 194 pays, qui débattent des problèmes mondiaux actuels liés à l’alimentation et à l’agriculture.
À cette occasion, les analyses se concentreront sur les problèmes liés à l’eau, raison pour laquelle le ministre caribéen a souligné dans sa présentation qu’à Cuba, cette ressource est gérée de manière intégrée au niveau de la société, de l’économie et de l’environnement, ce qui permet d’assurer un développement durable et la sécurité.
Sur ce point, le ministre a souligné l’importance de l’approbation de la loi SSAN et de la loi sur les eaux terrestres, essentielles pour leur gestion intégrée et durable dans le pays, ainsi que pour leur protection et la mise en place de mesures visant à réduire les catastrophes dérivées en premier lieu des événements hydrométéorologiques.
D’autre part, il a affirmé que l’approbation par le pays du décret-loi sur la mécanisation, l’irrigation, le drainage agricole et l’approvisionnement en eau des animaux, ainsi que la politique qu’il mettait en œuvre, s’avéraient un signe de la volonté de Cuba de contribuer à la gestion efficace de l’eau.
Pérez a expliqué que des mesures et des actions à court, moyen et long terme avaient été adoptées pour augmenter la production alimentaire et l’utilisation rationnelle et productive de l’eau, ainsi que l’exploitation efficace des infrastructures hydrauliques, conformément à l’Agenda 2030 et au plan d’État approuvé, connu sous le nom de Tarea Vida.
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