Le communiqué de ce mardi indique que les signataires «ont appelé à une négociation politique menant à l’organisation d’élections justes pour tous, transparentes et inclusives».
Ils ont exprimé le souhait que ces élections «permettent la participation de tous ceux qui le souhaitent, conformément à la loi et aux traités internationaux en vigueur, avec un suivi international».
Un tel processus, ajoute le document, «doit être accompagnée d’une suspension des sanctions, de toute nature, en vue de leur suspension complète».
Outre Lula et Macron, les présidents de la Bolivie, de l’Argentine, de la Colombie, un haut représentant de l’Union européenne et des dirigeants du gouvernement et de l’opposition vénézuéliens ont paraphé le document.
Tous se sont réunis ce lundi dans la capitale belge, en marge du troisième sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et de l’Union européenne (UE).
Le gouvernement vénézuélien et l’opposition ont repris en 2022 des tentatives de dialogue au Mexique, avec la médiation de la Norvège.
Le Brésil n’intervient pas dans le processus. La France, la Colombie et l’Argentine ont elles agi pour la reprise des pourparlers en novembre dernier.
La rencontre d’hier avait pour but d’aborder le thème désormais très controversé du dialogue entre le gouvernement bolivarien et l’opposition de droite vénézuélienne.
Plus d’une fois, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a insisté sur la nécessité de la levée des plus de 900 mesures coercitives unilatérales contre son pays, en raison des graves effets sociaux et politiques sur son peuple.
Il a réitéré la volonté de dialogue, dans un geste de réconciliation interne, qui a conduit à des réunions publiques avec les différents secteurs de la droite.
La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, qui a participé au rendez-vous de ce lundi à Bruxelles, a rappelé au Sommet des Peuples, en marge du Forum UE-CELAC, qu’un dangereux processus d’agression contre Caracas a commencé en 2019 comme jamais auparavant, avec le début d’un «blocus criminel» sans précédent.
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