La coordinatrice de l’ONU pour l’aide humanitaire provisionnelle dans ce pays africain, Suzanna Tkalec, a déclaré que le paysage social est complexe dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, a révélé le portail numérique The East African.
Depuis mars de l’année dernière, quelque 3,3 millions de personnes ont été déplacées dans ces territoires.
Elle a souligné que pour venir en aide aux communautés dans le besoin, l’organisation mondiale a besoin d’un financement d’environ un milliard et demi de dollars. Au cours des trois dernières semaines, plus de 910 000 civils ont été secourus dans des zones touchées par la violence grâce à cet organisme.
Des organisations de défense des droits de l’homme ont récemment signalé que la présence de groupes armés actifs entravait l’acheminement de vivres et d’autres moyens de subsistance dans certaines parties de l’est du pays.
À de nombreuses reprises, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a appelé à mettre fin à la violence contre les civils au Congo démocratique.
En plus du groupe insurgé du 23 mars, qui aurait reçu un soutien du Rwanda, les troupes de la RDC et leurs alliés affrontent à l’est de ce territoire les dénommées Forces Démocratiques Alliées.
Cette faction armée, qui opère dans la partie nord du Nord-Kivu et dans le sud de l’Ituri, est composée de combattants musulmans d’origine ougandaise.
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