Selon le Premier ministre Fumio Kishida, le déversement aura lieu dans les délais prévus si les conditions météorologiques et maritimes le permettent.
L’annonce a eu lieu lors d’une réunion tenue au bureau du chef d’état-major, au cours de laquelle Kishida a souligné que le gouvernement assumera la responsabilité d’achever en toute sécurité le démantèlement de la centrale et le déversement de l’eau traitée, même si le processus prend plusieurs décennies.
Il abordera également l’impact sur les communautés de pêcheurs locales qui craignent pour leurs moyens de subsistance.
La veille, le mandataire a rencontré des représentants de la Fédération nationale des associations de pêcheurs pour les assurer de sin soutien et de sa compréhension.
Dans le même temps, il a chargé les organismes compétents de veiller au respect des mesures qui profiteront à la population de la zone touchée, ainsi que de fournir des informations pertinentes pour contrer les rumeurs.
En ce qui concerne les répercussions internationales, Kishida a insisté sur le fait que de plus en plus de voisins régionaux comprennent la nécessité de libérer l’eau traitée.
Le soutien étranger est basé sur les garanties de sécurité définies par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), dans le rapport de juillet dernier, a-t-il précisé.
Depuis l’accident atomique de 2011 au Japon, environ 100 tonnes d’eau souterraine et d’eau de pluie se sont déversées chaque jour dans les réacteurs en fusion. Ce volume contaminé a été traité et stocké dans plus d’un millier de réservoirs à l’intérieur de la centrale, au détriment de l’espace nécessaire pour avancer dans le démantèlement de Fukushima I.
Selon le plan conçu par la Compagnie Electrique de Tokyo (Tepco), l’eau, exempte de radionucléides à l’exception du tritium, sera diluée à 40 % avec de l’eau de mer et rejetée dans l’océan à un kilomètre de la centrale électrique par un pipeline sous-marin.
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