Ses dirigeants ont indiqué que l’insécurité marquée, à laquelle s’ajoute l’absence de mesures de soutien financier et le non-respect des revendications des enseignants compliquent la reprise des cours.
Angeline Cherfils, coordinatrice de l’Union pour l’égalité des sexes, a critiqué le fait qu’aucune mesure adéquate n’ait été prise à ce jour pour rétablir l’ordre et créer un climat favorable au fonctionnement des établissements d’enseignement.
Pour sa part, Kenson Délice, coordinateur général de l’Unnoeh, a regretté que les revendications des enseignants n’aient pas été satisfaites et que des mesures de soutien n’aient pas été mises en place pour les professionnels du secteur privé.
La rentrée de la nouvelle année scolaire est prévue pour le 11 septembre, a pourtant confirmé le Ministère de l’Éducation.
Outre les revendications des enseignants, les autorités de la capitale sont confrontées à d’autres défis, 24 écoles publiques et privées servant actuellement de refuges pour les personnes déplacées par la violence des gangs.
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