Selon le rapport de la plate-forme, le mois d’août a été marqué par la violence, avec la guerre entre civils armés et la population, la vengeance populaire des citoyens contre les gangs et les massacres perpétrés par des bandes armées, notamment celles de Carrefour Feuille et Canaan.
Le département Ouest qui abrite la capitale en ressort comme le plus violent avec 215 meurtres, la plupart dans les communes de Port-au-Prince (122), Croix-des-Bouquets (58), Delmas (17), Tabarre (16) et Carrefour (deux).
Les autres départements comptent 30 homicides, selon le bilan de l’institution.
L’organisation signale également une augmentation du nombre de victimes parmi les policiers, les femmes et les enfants, avec la mort de cinq agents, un soldat de l’armée, 20 femmes et 17 enfants, dont quatre nouveau-nés.
Les chiffres du mois d’août ont presque triplé par rapport au mois précédent, lorsque 82 personnes ont été tuées.
La récurrence de ces cas de violence, a assuré l’Organisation de Citoyens pour un Nouveau Haïti, est due à l’irresponsabilité et au comportement laxiste de l’État face à cette situation de cauchemar qui a provoqué toute cette barbarie.
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