Selon le ministère de la Communication, l’interdiction immédiate est due à la fausseté des informations et à la manipulation exercée dans le cadre d’une conspiration médiatique contre le pays et ses Forces de défense et de sécurité.
Les autorités ont ajouté que cette mesure avait été prise en raison de la publication de plusieurs articles faisant état de tensions et de mécontentements présumés au sein de l’armée du Burkina Faso.
En ce sens, le ministère susmentionné a accusé la revue de tenter de discréditer les Forces armées sans la moindre preuve.
Ce n’est pas la première suspension de médias d’information étrangers, notamment français, au Burkina Faso ces derniers temps, et ce pour avoir justement lancé des campagnes de désinformation, ajoutent les sources.
D’autre part, la Junte militaire au pouvoir a récemment décrété l’expulsion de l’attaché de Défense de l’ambassade de France dans ce pays, Emmanuel Pasquier, ce qui a accru les tensions entre les deux États.
Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères du pays africain, il a été indiqué que le représentant français avait été obligé de quitter le territoire en raison de son comportement subversif.
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