Chaque moment d’inaction et de passivité coûtera encore plus de vies innocentes. Il faut agir immédiatement, a déclaré le président dans une vidéo publiée par la présidence de la République.
La communauté internationale permettra-t-elle que cette situation intenable perdure? Ou restera-t-elle otage d’un exercice arbitraire comme le droit de veto qui l’empêche d’agir comme il se doit pour arrêter le crime?, s’est interrogé le chef d’État.
Il a précisé qu’un groupe de pays, dont l’île, avait proposé à l’Assemblée générale des Nations Unies un projet de résolution qui a finalement été adopté.
Cette disposition, a-t-il expliqué, demande un cessez-le-feu immédiat, la mise en place urgente d’un mécanisme pour protéger la population civile palestinienne, rejette le déplacement forcé des civils et préconise l’acheminement de l’aide humanitaire d’urgence.
Il a ajouté que la nation caribéenne contribuerait autant que possible aux efforts internationaux légitimes visant à mettre fin à ce génocide.
L’histoire ne pardonnera pas les indifférents. Et nous n’en ferons pas partie. Il est temps de mettre fin à la philosophie de la spoliation pour que la philosophie de la guerre meure par manque de motivation, a manifesté Diaz-Canel.
Il a réitéré la condamnation par son pays des bombardements du régime sioniste contre la population palestinienne de Gaza et de la destruction de ses logements, hôpitaux et infrastructures civiles.
De même, il a condamné les assassinats de personnes innocentes, à la suite de l’escalade de violence actuelle, qui attaque avec acharnement, sans distinction d’ethnie, d’origine, de nationalité ou de religion.
Il a affirmé que son pays partage également la douleur des victimes civiles israéliennes du conflit, mais n’accepte pas une certaine indignation sélective qui prétend ignorer la gravité du génocide perpétré contre les Palestiniens.
Rien ne peut justifier les graves violations du droit international humanitaire qu’ils commettent. Israël viole toutes les résolutions de l’ONU, a-t-il souligné.
Le mandataire a parlé de la façon dont, y compris dans la situation actuelle très grave, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas été capable d’appeler Israël à arrêter le massacre en cours.
Il a rappelé que les États-Unis avaient opposé leur veto à une proposition qui appelait simplement à des pauses humanitaires, tout en soulignant que ceux qui s’opposent à la cessation de la violence devront assumer la responsabilité des graves conséquences que cela implique.
Mais, a-t-il souligné, il n’est pas surprenant que le gouvernement des États-Unis, historiquement complice de la barbarie sioniste, ait obstrué à plusieurs reprises l’action du Conseil de sécurité à l’égard de la Palestine, sapant par son exercice offensif du veto la paix et la stabilité au Moyen-Orient.
Le Président de l’île a déclaré qu’un règlement global, juste et durable du conflit exigeait inexorablement l’exercice effectif du droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’édification de son propre État indépendant et souverain, à l’intérieur des frontières d’avant 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale.
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