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Le Venezuela qualifie des déclarations du Commonwealth d’ingérence

Caracas, 5 novembre (Prensa Latina) Le Venezuela a considéré jeudi dernier comme un acte d’ingérence honteuse dans ses affaires intérieures les déclarations de la secrétaire générale du Commonwealth (Commonwealth), Patricia Scotland.

Un communiqué du Ministère des Affaires étrangères a rejeté catégoriquement ces déclarations, affirmant qu’elles visaient à contribuer aux prétentions du Gouvernement guyanien et de la compagnie multinationale Exxon Mobil de « promouvoir un processus de déstabilisation dans la région des Caraïbes ».
La note a souligné que Scotlant mentait en prétendant confondre la communauté internationale et manipuler l’opinion publique en disant que l’élection présidentielle vénézuélienne aurait lieu un mois après le référendum consultatif prévu pour le 3 décembre prochain.
Cela constitue « une démonstration de la mauvaise foi avec laquelle de telles déclarations sont émises », a déclaré le ministère.
Le document émis a rappelé à la secrétaire générale du Commonwealth que le Venezuela est un « pays souverain, doté d’une démocratie solide » et que la convocation à des consultations populaires sur des questions d’intérêt national particulier est une des attributions de l’Assemblée nationale.
« Il est inacceptable que cette organisation ose contester ces décisions souveraines », a-t-il souligné.
Évoquant le différend territorial avec le Guyana et les droits historiques légitimes de la République bolivarienne du Venezuela sur la Guyane Esequiba, le communiqué a affirmé à Scotland que « la seule voie pour aborder cette question est l’Accord de Genève, signé en 1966 entre le Venezuela et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne ».
Le ministère sud-américain a déclaré que ce pacte stipule que « la solution doit être convenue de manière pratique et mutuellement satisfaisante pour les parties ».
La note rappelle les multiples appels à un dialogue diplomatique direct avec le Guyana du président Nicolas Maduro et note que ceux-ci ont été « délibérément ignorés » par le dirigeant guyanien, lrfaan Ali.
Le document a indiqué que le dirigeant du pays voisin a préféré « aggraver la situation » en impliquant le Commandement Sud des États-Unis, ce qui constitue « une menace à la paix dans la région qui doit être immédiatement stoppée ».
Le texte ajoute que le Venezuela a publiquement dénoncé le « comportement téméraire » du Gouvernement guyanien, consistant à octroyer des licences pour l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures dans une vaste zone maritime encore à délimiter.
Il a dénoncé cette mesure comme une violation du droit international public et a assuré que les actions politiques et diplomatiques nécessaires pour sa prompte inversion seront menées.
peo/npg/jcd

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