« Accompagnés par la volonté de notre peuple, comme un seul pays, nous sommes ici à La Haye pour défendre la Guyane Esequiba », a-t-elle déclaré dans une vidéo sur le réseau social X (anciennement) Twitter.
Rodriguez a souligné être présente dans cette ville des Pays-Bas avec une délégation afin de défendre les droits historiques de la République bolivarienne et dire au monde que rien ni personne n’empêchera que le référendum consultatif sur la défense de notre Guyane Esequiba ait lieu au Venezuela le 3 décembre prochain.
La CIJ tiendra cette semaine deux jours d’audiences pour entendre séparément les parties sur la demande du gouvernement guyanien d’abroger trois des cinq questions de la consultation populaire convoquée par l’Assemblée nationale vénézuélienne.
Hier, la vice-présidente a confirmé dans une interview télévisée que le Venezuela reste attaché à la légalité internationale et à l’Accord de Genève de 1966, qui est pleinement en vigueur dans le différend territorial avec le Guyana sur l’Esequibo.
Cet accord propose la négociation directe jusqu’à ce que les parties trouvent une issue « satisfaisante et pratique », a déclaré Rodriguez en soulignant que ces négociations politiques doivent être directes, pacifiques et amicales.
L’Accord stipule également que la sentence arbitrale de Paris de 1899 sur la Guyane Esequiba est le résultat d’une fraude et que les autorités vénézuéliennes la considèrent comme illégale. Il empêche par ailleurs l’exploitation des ressources naturelles précieuses de cette région.
Pour ce qui est de la tenue du référendum consultatif du 3 décembre pour la défense de l’Esequibo, il s’agit d’un mécanisme entièrement légal inscrit dans la Constitution en son article 71 pour la consultation de questions d’intérêt national, a-t-elle manifesté.
Elle a ensuite souligné que sur cette base, les autorités guyaniennes n’ont aucun droit d’intervenir ou d’avoir leur mot à dire sur ce processus.
Elle a estimé que la décision du Guyana de saisir la Cour internationale de Justice pour demander l’abrogation de trois des cinq questions posées lors de la consultation populaire est une violation du droit international et de la Constitution vénézuélienne.
Puis Rodriguez a enfin souligné que la République bolivarienne ne reconnaissait pas la juridiction obligatoire et automatique de la CIJ.
peo/ro/jcd