La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keita, et le vice-premier ministre et titulaire des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, ont paraphé la veille le document concernant le départ de la mission de stabilisation des Nations Unies dans cette nation, connue sous le nom de Monusco.
Selon Radio Okapi, le mémorandum prévoit que la Monusco quitte la RDC à partir de décembre prochain, en commençant par le retrait de ses troupes et en suivant les autres services de la mission de l’ONU.
Sur son compte du réseau social X, Keita a noté que le plan sera mis en œuvre avec les autorités nationales et les agences, fonds et programmes de l’organisation internationale.
Dans le même temps, Lutundula a déclaré à la télévision locale qu’il était crucial d’accélérer le départ de la Monusco pour apaiser les tensions entre la mission et les citoyens de la RDC.
Il est temps d’envisager de nouvelles formes de coopération, mieux adaptées à nos besoins actuels, a déclaré le vice-premier ministre.
Le 14 novembre dernier, dans son discours au Congrès sur l’État de la nation, le président congolais Félix Tshisekedi a souligné comme un élément positif le retrait progressif, responsable et durable de la Monusco et de la mission de la Communauté d’Afrique de l’Est.
Au sujet des forces de l’ONU, il a souligné qu’après plus de 20 ans en RDC, « il est temps pour le pays de prendre en main son destin et d’être le principal acteur de sa propre sécurité et stabilité ».
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