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Près d’une femme sur trois victime de violence en Haïti

Port-au-Prince, 27 novembre (Prensa Latina) Près d’une femme haïtienne sur trois âgée de 15 à 49 ans est victime de violences physiques, a dénoncé aujourd’hui le système des Nations Unies qui a appelé à mettre fin à ce fléau.

Dans le cadre de la campagne internationale de 16 jours contre la violence sexiste, les agences de l’organisation mondiale et les organisations de femmes locales ont rappelé que ce phénomène ne cause pas seulement des souffrances et des traumatismes inimaginables à trop de femmes et de filles, mais représente également un frein définitif au développement durable et au progrès de la société.
En Haïti, le thème de la campagne est : La prévention et l’éducation sont des outils dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles, et elle doit se terminer le 10 décembre par la célébration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Ulrika Richardson, coordinatrice résidente des Affaires Humanitaire de l’ONU, a déploré la douleur des victimes et a souligné la nécessité d’agir maintenant et avec détermination.
Elle a également renouvelé son plein engagement à continuer de soutenir les efforts de lutte contre ce fléau, sous la direction du Ministère de la Condition et des Droits de la Femme et avec la collaboration de la société civile haïtienne, en particulier les organisations féminines.
La campagne se déroule à un moment où les cas de violence à l’égard des femmes et des filles augmentent au milieu de l’expansion territoriale de groupes armés qui utilisent ces crimes comme forme de contrôle sur la population.
L’Organisation des citoyens pour un Nouveau-Haïti a signalé que plus de 300 cas de violence sexuelle avaient été signalés dans tout le pays entre juin et novembre, dont le cas d’une enfant de moins de trois ans.
« Nous notons avec préoccupation des cas de violence sexuelle, y compris des viols et des agressions perpétrés par des gangs, qui sont utilisés pour semer la peur dans les communautés et violer les droits de l’homme. Il faut que ça s’arrête. Nous refusons de tolérer la violence contre les femmes sous toutes ses formes », a pour sa part déclaré Maria Isabel Salvador, chef du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti.
Elle a également exhorté les autorités à mettre en place une politique et des mesures concrètes pour renforcer la protection des droits de cette partie de la population.
peo/mgt/Ane

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