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Les Sud-Africains appelés à éviter de rejoindre des forces armées étrangères

Pretoria, 19 décembre (Prensa Latina) Les citoyens sud-africains doivent éviter de rejoindre des forces armées étrangères susceptibles de contribuer à des violations des droit interne et international, a déclaré hier le Gouvernement sud-africain.

Le Gouvernement sud-africain est gravement préoccupé par des informations selon lesquelles certains citoyens et résidents permanents sud-africains « ont rejoint ou envisagent de rejoindre les Forces de défense israéliennes (FDI) dans la guerre à Gaza et dans d’autres territoires palestiniens occupés ».
Selon le Ministère des Relations internationales et de la Coopération (Dirco), une telle action pourrait contribuer à la violation du droit international et à la commission d’autres crimes, ce qui rendrait ces personnes passibles de poursuites judiciaires en Afrique du Sud.
Selon le règlement d’application de la loi de 1998 sur l’assistance militaire étrangère, rappelle ce ministère, tout Sud-Africain qui souhaite fournir une assistance militaire en Israël doit présenter une demande au Comité national de contrôle des armes classiques (NCACC) qui fait une recommandation au ministre de la Défense pour que cette demande soit acceptée ou rejetée.
Toute personne qui rejoint les FDI sans l’autorisation nécessaire du NCACC, souligne le Dirco, enfreint la loi et peut être poursuivie.
En outre, ajoute-t-il, la loi de 1995 sur la citoyenneté sud-africaine dispose que toute personne qui a obtenu la citoyenneté sud-africaine par naturalisation cesse d’être citoyen sud-africain si elle participe sous le drapeau d’une autre nation à une guerre que la République n’appuie pas accord.
Dans ce contexte, résume Dirco, les citoyens sud-africains doivent être conscients des conséquences de leur adhésion aux FDI ou à toute force armée étrangère impliquée dans ce conflit.
Ce rappel vise à prévenir la complicité involontaire dans des crimes internationaux ou des violations du droit interne, conclut le Dirco.
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