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Cuba nie et rejette les calomnies des États-Unis quant à une prétendue ingérence électorale

La Havane, 20 décembre (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a rejeté hier les accusations calomnieuses sans fondement ni preuve des États-Unis que Cuba a interféré dans ses processus électoraux.

Sur son compte du réseau social X, le ministre a refusé que de telles accusations réapparaissent, ce qui, a-t-il déclaré, est une « totale tromperie » de la part d’un gouvernement qui s’immisce habituellement dans les affaires politiques de nombreux pays.
« La calomnie des États-Unis contre #Cuba refait surface. Cette fois par des accusations, sans fondement ni preuve, selon lesquelles nous interférions dans les processus électoraux de ce pays », a souligné Rodriguez.
« Le gouvernement de ce pays persiste à diffamer. Il cherche à justifier sa politique criminelle d’agression économique. Nous rejetons la pratique illégale étasunienne d’ingérence dans les affaires intérieures des autres », a déclaré pour sa part le vice-ministre Carlos Fernández de Cossío sur le même réseau social.
Cependant, contrairement à ce qu’ils tentent d’attribuer à Cuba, les États-Unis ont une longue histoire documentée d’ingérence dans les processus électoraux d’autres pays, en particulier lorsque les candidats et les gouvernements ne respectent pas les normes exigées par Washington, a-t-il ajouté.
En Amérique latine et dans les Caraïbes seulement, la liste serait interminable : le renversement de Jacobo Árbenz au Guatemala (1954), l’organisation de l’invasion mercenaire contre Cuba (1961), le coup d’État militaire fasciste au Chili (1973) et l’invasion de Grenade (1983) sont quelques exemples qui ont précédé dans le temps Manuel Zelaya au Honduras, Fernando Lugo au Paraguay et Dilma Rousseff au Brésil.
Les États-Unis ont également semé et soutenu plusieurs dictateurs dans la Cuba pré-révolutionnaire ; en République dominicaine sous Rafael Leónidas Trujillo (1930-1961) et François Duvalier (1957-1971) en Haïti.
On peut d’ailleurs cité la déclaration tout à fait naturelle de James Robert Clapper Jr, ancien chef de l’Agence de sécurité nationale, le 8 mai 2018, qui a admis et justifié l’ingérence électorale de Washington dans au moins 80 pays.
« Quand nous essayons de manipuler ou d’influencer les élections d’autres nations, ou même quand nous voulons renverser leurs gouvernements, nous le faisons en pensant aux meilleurs intérêts des peuples de ces pays », a déclaré Clapper Jr. devant une commission judiciaire.
peo/mem/dfm

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