Comme il a été indiqué, les deux parties ont présenté aujourd’hui leurs arguments au cours de la première des deux journées prévues pour les audiences publiques.
À cet égard, le ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamona, a expliqué qu’en raison des actes de guerre israéliens il existe un argument convaincant selon lequel un génocide est commis à Gaza.
Ceci, a-t-il détaillé, partant du principe qu’il y a une annihilation ou un nettoyage de la population civile, des civils innocents, des enfants et des femmes qui ont été déplacés, ainsi que des attaques contre l’infrastructure publique à Gaza.
Lamona dirige la délégation sud-africaine, composée de diplomates et de fonctionnaires locaux.
Cette semaine, le président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est dit convaincu que son pays disposait d’un dossier juridique solide contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ).
La CIJ est le principal organe judiciaire de l’ONU, créée en 1945 par la Charte des Nations Unies et qui a commencé à fonctionner l’année suivante.
La Cour est composée de 15 juges élus pour un mandat de neuf ans par l’Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil de sécurité.
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