« Il est temps d’arrêter le génocide d’Israël contre le peuple palestinien; nous réitérons notre exigence sans équivoque d’un cessez-le-feu immédiat et de la fin de la rhétorique militaire », a ajouté le vice-ministre lors de la deuxième journée du débat public convoqué par l’organe sur la crise au Moyen-Orient.
Le représentant permanent de la nation caribéenne aux Nations Unies a également estimé qu’il était essentiel de mobiliser d’urgence l’aide humanitaire pour la bande de Gaza, sous la coordination des Nations Unies, afin de faire face à la situation catastrophique qu’elle vit actuellement.
Peñalver a exigé au gouvernement des États-Unis de mettre fin à l’impasse dans laquelle se trouve le Conseil de sécurité, qui doit remplir son mandat pour mettre fin au châtiment collectif d’Israël contre la population palestinienne, ainsi qu’à l’escalade de la violence et au massacre à Gaza.
Cette entité internationale ne peut rester inerte face à la politique illégale d’annexion de Tel-Aviv, à toutes ses pratiques colonisatrices et à son système d’apartheid qui persistent depuis plus de sept décennies dans les territoires palestiniens occupés, a manifesté le diplomate.
Le représentant cubain a soutenu l’appel à l’admission de la Palestine comme membre permanent de l’ONU, ainsi que l’initiative de convoquer d’urgence une conférence de paix sous les auspices des Nations Unies et axée sur la préservation des droits inaliénables de ce peuple.
Il a réitéré la proposition de son pays d’envoyer d’urgence une mission de protection internationale à Gaza, autorisée par l’Assemblée générale de l’ONU, afin d’assurer la sécurité de la population civile et faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire d’urgence.
Il a exigé le retrait total et inconditionnel d’Israël du Golan syrien et de tous les territoires arabes occupés, la cessation des agressions contre la Syrie et condamné les attaques militaires des États-Unis et de leurs alliés contre le Yémen, et ce en violation du droit international.
« De tels actes encouragent l’expansion de la guerre et du génocide dans la bande de Gaza. La violence n’est pas la solution aux conflits au Moyen-Orient », a-t-il estimé.
Il a en outre condamné l’attentat terroriste rapporté en début de mois dans la ville iranienne de Kerman lors d’une cérémonie de commémoration du quatrième anniversaire de l’assassinat du général Qassem Soleimani.
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