Ces raids ont fait 372 morts, a critiqué l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Moyen-Orient (Unrwa) sur son compte X (anciennement Twitter).
Elle a souligné que ces centres abritent des dizaines de milliers de familles déplacées, qui ont abandonné leurs maisons après le début de l’agression contre l’enclave côtière.
« Comme il n’y a nulle part où aller, les gens continuent de se réfugier dans ces mêmes installations », a-t-elle expliqué.
Ces derniers jours, les autorités et les partis palestiniens ont mis en garde face à une campagne israélienne menée contre l’Unrwa, qui fournit des services non seulement dans les territoires occupés, mais aussi dans plusieurs pays arabes où vivent des Palestiniens, notamment en Syrie, au Liban et en Jordanie.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a accusé 12 de ses 13 000 travailleurs d’avoir participé à l’incursion armée du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) le 7 octobre.
Bien que l’agence et l’ONU aient annoncé une enquête rapide pour déterminer la véracité de ces affirmations, plusieurs puissances occidentales, dont les États-Unis, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, ont interrompu leur aide à l’Unrwa.
La suspension de ce financement provoquera l’effondrement du système humanitaire à Gaza, ont prévenu hier 14 organismes humanitaires dans un communiqué.
Les signataires, parmi lesquels des rapporteurs, des hauts commissaires et des directeurs d’organisations des Nations Unies, ont appelé à maintenir les soutiens au principal acteur humanitaire dans la bande de Gaza.
Le document a été signé, entre autres, par les haut-commissaires aux Droits de l’homme, Volker Türk, aux Réfugiés, Filippo Grandi, ainsi que par les représentants du Bureau de coordination de l’aide humanitaire, de l’Unicef, de l’OMS et d’ONU Femmes.
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