C’est la cinquième ville de la région métropolitaine de Boston à adopter une résolution similaire, et elle s’ajoute à plus d’une centaine de propositions qui, à travers les États-Unis, exigent un changement de politique envers Cuba.
Isaac Bears, président du conseil et membre du Parti social-démocrate américain (DSA), a présenté l’initiative qui a reçu le soutien quasi unanime, avec seulement une voix contre.
La résolution de Medford décrit « l’impact négatif du blocus sur les résidents et les organisations de Medford qui ont des liens familiaux, commerciaux et de recherche avec des personnes et des organisations à Cuba ».
Les conseillers municipaux de Medford appellent les membres du Congrès des États-Unis pour le Massachusetts à « adopter une législation pour abroger toute loi relative à l’embargo (blocus) contre Cuba ».
durant la période des commentaires publics, Claire Blechman, membre du DSA, a condamné cette politique d’asphyxie et l’a décrite comme « un châtiment collectif immoral du peuple cubain ».
Elle a déclaré que les résidents de Medford pourraient bénéficier de meilleures relations bilatérales avec le pays des Caraïbes, en particulier dans les domaines de la santé, du commerce et du tourisme.
Blechman a conclu en appelant le Conseil à « dire au Congrès de retirer Cuba de la liste des États parrainant le terrorisme, de lever le blocus et de laisser vivre Cuba ».
La résolution fait suite à une lettre adressée au président Joe Biden par les représentants du Massachusetts Jim McGovern, Ayanna Pressley, Stephen Lynch, Lori Trahan et Seth Moulton, ainsi que par les sénateurs Edward Markey et Elizabeth Warren.
Dans cette lettre, ils ont exhorté Biden à tenir ses promesses de campagne pour un rapprochement diplomatique, y compris la radiation de Cuba de la liste des États parrainant le terrorisme (SSOT).
« Bien qu’il existe de multiples raisons à la crise économique à Cuba, un facteur important qui y contribue sans aucun doute sont les restrictions et les sanctions auxquelles sont confrontées les institutions financières internationales et d’autres entités parce que Cuba est sur la liste SSOT », ont manifesté McGovern et Pressley.
Cuba a été retirée de cette liste arbitraire en 2015 par le président de l’époque Barack Obama après que celui-ci ait admis que le pays des Caraïbes n’était pas un commanditaire du terrorisme.
Mais son successeur républicain, Donald Trump, a réintégré le pays des Caraïbes sur la liste quelques jours avant de quitter son poste en janvier 2021, et ce dans le cadre de la politique de pression maximale menée pendant son mandat.
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