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L’ONU met en garde contre une détérioration rapide de la situation dans la capitale haïtienne

Nations Unies, 5 mars (Prensa Latina) Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a mis en garde hier contre la détérioration rapide de la situation sécuritaire à Port-au-Prince, capitale d'Haïti, dans un contexte d'intensification des attaques de gangs.

Un communiqué publié par son porte-parole Stéphane Dujarric a confirmé l’inquiétude du haut représentant, et ce dans un contexte d’intensification des violences et d’attaques contre des infrastructures telles que des commissariats de police et deux prisons au cours du week-end.
Le texte insiste sur la nécessité d’une action urgente, notamment pour apporter un soutien financier à la Mission multinationale de soutien, approuvée par l’ONU pour « répondre aux exigences pressantes en matière de sécurité du peuple haïtien et empêcher le pays de sombrer davantage dans le chaos ».
Guterres a appelé le gouvernement haïtien et les autres acteurs politiques à rechercher un accord sur les mesures nécessaires pour faire avancer le processus politique vers le rétablissement des institutions démocratiques par la tenue d’élections.
Vendredi dernier, l’ONU a demandé des actions urgentes pour promouvoir la Mission multinationale, approuvée depuis octobre dernier mais qui n’est toujours pas déployée.
Après la signature d’un accord entre le Premier ministre du pays des Caraïbes, Ariel Henry, et les autorités kényanes pour le déploiement de cette force, l’ONU a insisté sur la nécessité de mesures en matière de financement et de tout autre type de soutien.
L’augmentation de la violence et la détérioration de la situation soulignent la nécessité d’accélérer le travail sur cette initiative, avait alors déclaré le porte-parole du secrétaire général de l’ONU aux journalistes.
« Nous parlons depuis des mois de la façon dont les civils en Haïti et à Port-au-Prince sont essentiellement piégés par la violence des gangs », a prévenu Dujarric, rappelant que les écoles restent fermées, les hôpitaux ne fonctionnent pas et que la population souffre quotidiennement.
Guterres lui-même a exhorté les pays de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac) à « faire beaucoup plus pour garantir le déploiement de cette Mission sans délai et une solution politique capable de résoudre les problèmes fondamentaux du pays ».
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