Depuis la non-célébration de la Journée internationale de la francophonie, qui a été commémorée hier, plusieurs médias ont fait écho aux propos de Muyaya lors d’une conférence de presse mardi dernier, lorsqu’il a abordé, entre autres, le refus de son pays de fêter cette date.
Le porte-parole a souligné que l’OIF n’a pas soutenu la RDC face à l’agression dont souffre sa population, notamment par le Mouvement du 23 mars (M23) avec l’appui des forces armées rwandaises.
« Nous ne nous sentons pas suffisamment pris en compte, même si nous sommes le pays avec le plus grand nombre de locuteurs de la langue française, y compris devant la France. Nous avons remarqué que la Francophonie ne nous apportait pas le soutien dont nous avions besoin dans cette crise, avec des propositions concrètes allant au-delà des condamnations habituelles », a-t-il souligné.
Muyaya a déclaré que la nation africaine évaluerait son appartenance à la Francophonie et finirait par prendre des décisions, tout en ciblant directement dans ses déclarations la responsable de l’OIF, l’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo.
« Malheureusement, dans la Francophonie actuelle, on confond son ancien rôle de responsable des Affaires étrangères au Rwanda avec son rôle de secrétaire générale, où elle devrait parler clairement et sans ambiguïté, et travailler pour qu’aucun Congolais ne meure ou ne soit assassiné comme c’est le cas » actuellement, a-t-il manifesté.
Louise Mushikiwabo a été nommée à la tête de l’OIF en 2018, à la suite d’une élection pour laquelle elle a reçu le soutien de tous les pays francophones de l’Union africaine et aussi de la France. En 2022, elle a été réélue à la tête de l’Organisation pour un nouveau mandat de quatre ans.
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