« Ils n’ont aucune motivation idéologique », a souligné le conseiller spécial de l’entité, Ernst Pierre, qui a recommandé d’utiliser des moyens plus forts pour forcer les criminels à déposer les armes, s’ils ne veulent pas le faire volontairement.
Au milieu du contexte de violences, qui frappe même les prêtres, les nones, les églises et les séminaires, la Police Nationale d’Haïti ignore toujours où se trouvent les auteurs d’une attaque à l’explosif contre le vice-président de la Conférence des Évêques, Pierre André Dumas.
Aucun gang n’a revendiqué l’acte de violence dirigé contre le prélat d’Anse-à-Veau Miragoâne, qui séjournait le 18 février dans une maison de Port-au-Prince.
Dumas a été grièvement blessé en Haïti, a subi deux interventions chirurgicales et est actuellement soigné aux États-Unis.
L’évêque est un critique sans mesure des bandes criminelles qui opèrent en Haïti, notamment contre le crime de kidnapping, qu’il qualifie de pratique inhumaine et méprisable.
Dumas est également très sévère envers la classe politique haïtienne et appelle constamment à laisser de côté l’individualisme pour surmonter la crise économique, politique et sociale qui accable ce pays des Caraïbes.
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