Le Syndicat des journalistes palestiniens considère que cette mesure constitue la continuation de l’agression israélienne contre la population de la bande de Gaza et de Cisjordanie.
Dans un communiqué, il a déclaré qu’il s’agit d’une indication de plans visant à perpétrer des massacres dans les territoires occupés sans témoins ni documentation.
Il a rappelé que depuis le début de l’offensive militaire contre Gaza, le 7 octobre, les troupes israéliennes y ont tué 135 journalistes et détruit 85 institutions et bureaux de médias.
De son côté, le Front populaire pour la libération de la Palestine a accusé la nation voisine de commettre un nouveau crime contre la liberté d’expression.
Cette décision est l’envers de la défaite morale de ce pays dans cette guerre, « dans laquelle il a cherché à déformer et à enterrer le récit palestinien, à faire taire la voix de la vérité et à assassiner l’image », a-t-il estimé.
Le Mouvement de la Résistance islamique (Hamas) et le Jihad islamique ont également critiqué la fermeture de la chaîne de télévision qatarie.
Cette mesure constitue le point culminant de la guerre déclarée contre les journalistes soumis à un terrorisme systématique dans le but de cacher la vérité, a estimé le Hamas.
De l’autre côté de la frontière, l’Association de la presse étrangère a également critiqué la disposition de l’exécutif israélien, qui a accusé à plusieurs reprises Al Jazeera d’être un porte-parole du Hamas, ce que l’agence d’information a démenti.
Les inspecteurs du ministère des Communications, appuyés par la police du district de Jérusalem, ont fermé hier les bureaux de la chaîne dans cette ville et ont confisqué son matériel de communication.
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