Dans un communiqué, les organisations Cuba Coopération France (CubaCoop), France Cuba, Cuba Linda et Montpellier Cuba Solidarité ont exprimé leur position de condamnation de ce mécanisme de Washington sans aucune approbation de la communauté internationale.
De même, elles ont ratifié leur rejet du blocus économique, commercial et financier imposé à l’île par les États-Unis depuis plus de six décennies et ont dénoncé l’ingérence dans les affaires intérieures de la nation caribéenne et les campagnes médiatiques qui l’accompagnent.
En janvier 2021, quelques jours seulement avant de quitter la Maison Blanche, le président de l’époque, Donald Trump, a réinscrit Cuba sur la liste des pays qui parrainent prétendument le terrorisme, et ce dans le cadre de sa croisade visant à renforcer le blocus comprenant plus de 240 mesures.
Cette décision implique une persécution financière contre les opérations menées par Cuba pour satisfaire les besoins fondamentaux de la population, dont le secteur le plus vulnérable subit particulièrement les conséquences de l’asphyxie économique.
Les associations françaises ont rappelé que le gouvernement états-unien a pourtant reconnu la semaine dernière, dans son processus de certification également unilatéral sur ce sujet sensible, que Cuba coopère aux efforts contre le terroriste.
Il est incohérent et perfide de la part du Département d’État de maintenir, après cet aveu, l’île de manière arbitraire, unilatérale et sans valeur juridique sur sa liste des commanditaires du terrorisme, ont-elles manifesté.
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