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Le gouvernement des États-Unis appelé à mettre fin aux sanctions unilatérales

Washington, 12 août (Prensa Latina) Des dizaines d’organisations juridiques et plus de 200 avocats et universitaires du monde ont exhorté aujourd’hui le gouvernement des États-Unis à mettre fin aux sanctions économiques unilatérales illégales qui constituent un châtiment collectif de civils.

« Les États-Unis imposent plus de sanctions économiques unilatérales que tout autre pays du monde », a déclaré le collectif dans une lettre envoyée lundi au président Joe Biden dans laquelle il mentionne les cas de Cuba, du Venezuela, de la Syrie, de l’Iran et de la République populaire démocratique de Corée.
Les signataires ont averti que « la punition collective est une pratique standard de la politique étrangère nord-américaine actuellement sous forme de sanctions économiques et financières unilatérales larges », et que bien qu’il ne s’agisse pas d’une guerre conventionnelle, son impact « peut être tout aussi aveugle, punitif et mortel ».
La missive a fait valoir que des centaines de millions de personnes vivent actuellement sous ce type de sanctions économiques qui peuvent causer des dommages graves et généralisés aux civils, y compris la mort.
Elle a souligné que ces sanctions déclenchent et prolongent les crises économiques, entravent l’accès aux biens essentiels tels que la nourriture, le carburant et les médicaments, et augmentent la pauvreté, la faim, les maladies et même les taux de mortalité, en particulier chez les enfants.
L’Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil des droits de l’homme ont condamné ces mesures avec force, car elles sont contraires au droit international, au droit international humanitaire, à la Charte des Nations unies et aux règles et principes régissant les relations pacifiques entre les États, a-t-elle rappelé.
« La souffrance des civils n’est pas un simple coût accessoire de ces politiques, mais c’est souvent leur but même », a averti la lettre en se référant spécifiquement à « un mémorandum du département d’État de 1960 sur l’embargo (blocus) contre Cuba ».
Il a été suggéré, signale le document, « de refuser de l’argent et des fournitures à Cuba, pour déprimer les salaires, provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement » sur l’île.
En tant que membre de la communauté juridique, nous appelons les États-Unis à se conformer au droit international en vigueur en mettant fin à l’emploi de mesures coercitives unilatérales étendues, souligne le document paraphé aux États-Unis par la National Lawyers Guild, entre autres.
« Soixante-quinze ans après les Conventions de Genève, la punition collective doit cesser », a conclu la missive adressée à Biden.
peo/ro/dfm

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