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Cuba dénonce l’impact négatif des mesures coercitives sur le développement

New Delhi, 18 août (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères cubain Bruno Rodriguez a déclaré hier que des mesures coercitives comme le blocus imposé par les États-Unis à l’île des Caraïbes constituent un sérieux obstacle au développement économique et social.

Dans son discours au troisième sommet de la Voix du Sud Global, organisé sous format virtuel par l’Inde, le ministre des Affaires étrangères de l’île a appelé à multiplier la solidarité et la coopération face à la coercition, l’unilatéralisme et l’égoïsme.
Il a rappelé que son peuple souffre depuis plus de 60 ans l’impact grave et négatif d’un blocus économique, commercial et financier asphyxiant imposé par le gouvernement des États-Unis, lequel s’est intensifié à des extrêmes depuis 2019.
Il a fait observer que l’inscription arbitraire, frauduleuse et sans fondement de Cuba sur la liste unilatérale du Département d’État des pays qui seraient commanditaires du terrorisme renforce encore les effets de cette politique inhumaine.
Il a également saisi l’occasion pour remercier la communauté internationale de sa solidarité envers son pays et du rejet par celle-ci du système de mesures coercitives unilatérales imposées à Cuba.
Il a par ailleurs exprimé la gratitude de son pays pour l’invitation à participer au troisième Sommet de la Voix du Sud Global, affirmant que c’était un forum visant à débattre et canaliser les efforts des nations en développement afin de faire face aux défis énormes dans un contexte international complexe.
À cet égard, Rodriguez a souligné que si l’on espère vraiment progresser vers le développement de tous ces pays, il est impératif d’articuler un nouvel ordre économique international et de reformuler l’architecture financière actuelle, afin qu’elle soit fondée sur l’équité, l’égalité souveraine, l’avantage mutuel et la coopération.
Nous avons besoin de mettre en œuvre d’urgence l’agenda climatique convenu au niveau international sans plus tarder, conformément aux principes d’équité, de responsabilités communes mais différenciées dans les capacités respectives, a-t-il précisé.
Le ministre cubain a ajouté que faire face au changement climatique ne doit pas devenir un fardeau supplémentaire que les pays du sud ne peuvent supporter, et il a estimé que le nouveau soutien à la coopération et au financement de ces nations est fondamental dans cet effort.
peo/rgh/lrd

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