Cette condamnation a été justifiée par le fait que l’entreprise a transféré les informations personnelles de ses chauffeurs aux États-Unis pendant plus de deux ans.
Le communiqué note que l’AP a découvert qu’Uber avait transféré les données personnelles de chauffeurs de taxi européens vers les États-Unis et n’avait pas réussi à les protéger de manière adéquate lors de ces transferts.
Cela constitue une violation grave du Règlement général sur la protection des données (RGPD), indique la note publiée ce lundi. Dans le même temps, le communiqué indique qu’Uber a mis fin à cette violation.
Le président de l’AP, Aleid Wolfsen, a souligné que les entreprises sont obligées de prendre des mesures supplémentaires si elles stockent des données personnelles de citoyens européens en dehors de l’Union européenne.
Uber n’a pas respecté les exigences du RGPD pour garantir le niveau de protection des données lors de leurs transferts vers les États-Unis. C’est très grave, a-t-il souligné.
Les informations sensibles stockées par Uber sur les serveurs états-uniens comprenaient, outre les détails du compte de taxi et de la licence, les données de localisation des chauffeurs, des photos, des données de paiement, des documents d’identification et, dans certains cas, également des dossiers médicaux et pénaux.
Le régulateur néerlandais a ouvert une enquête contre Uber après que plus de 170 chauffeurs français ont déposé une plainte auprès de l’ONG de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui l’a ensuite transmise à l’agence française de protection des données.
Uber Technologies, Inc., connu simplement sous le nom d’Uber, est un fournisseur états-unien de service de mobilité. Son siège social est situé à San Francisco et elle opère dans plus de 900 zones métropolitaines à travers le monde.
Cette société est apparue en mars 2009 et ses fondateurs sont Travis Kalanick et Garrett Camp. Les filiales de la société sont Uber Eats, Careem, Postmates, Cornershop et Drizly.
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