Sur le nombre total de ces prisonniers, au moins 3 323 sont soumis à cette procédure, utilisée par Israël pour arrêter des Palestiniens à intervalles réguliers allant de trois à six mois sur la base de prétendues preuves non divulguées que même l’avocat de l’accusé est interdit de voir, ont souligné dans un communiqué commun, trois institutions palestiniennes.
La Commission pour les prisonniers et les anciens prisonniers, le Club des prisonniers et la Fondation Addameer ont indiqué que 1 612 autres détenus avaient été qualifiées de « combattants illégaux ».
Elles ont également signalé que depuis le début du nouveau cycle de violence, le 7 octobre dernier, les forces de sécurité israéliennes ont arrêté 10 400 Palestiniens en Cisjordanie uniquement, dont 725 mineurs, 400 femmes et 98 journalistes.
Ce chiffre s’élève à environ 4 500 dans la bande de Gaza, mais le chiffre exact n’est pas connu car Israël refuse d’en faire rapport.
Les institutions palestiniennes ont également condamné les attaques et les destructions de logements lors des opérations d’arrestation, ainsi que les saisies de véhicules, d’argent, de bijoux et d’or.
Elles ont par ailleurs dénoncé l’escalade des crimes et des viols dans les prisons, y compris de graves passages à tabac et des menaces contre les détenus.
Elles ont indiqué qu’au moins 24 prisonniers palestiniens étaient morts dans les prisons israéliennes depuis octobre dernier, mais estiment que ce chiffre est probablement plus élevé car beaucoup des personnes détenues à Gaza sont portées disparues.
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