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La République Dominicaine rapatriera jusqu’à 10 mille citoyens d’Haïti par semaine

Santo Domingo, 3 octobre (Prensa Latina) Le Conseil de sécurité et de défense de la République dominicaine, dirigé par le président Luis Abinader, a approuvé hier l’exécution immédiate d’une opération pour rapatrier jusqu’à 10 000 citoyens haïtiens par semaine.

La mission sera menée dans le respect des droits de l’homme et de la dignité des personnes renvoyées, sous pretexte de la nécessité de réduire la surpopulation migratoire du pays et d’enrayer les migrations irrégulières.
Ces déclarations ont été faites par le porte-parole de la présidence et directeur de la stratégie et de la communication, Homero Figueroa, lors d’une conférence de presse organisée après la réunion du Conseil pour traiter de l’immigration illégale en provenance de Port-au-Prince.
Figueroa a réaffirmé l’engagement du gouvernement à protéger la souveraineté nationale et à faire face aux défis migratoires par une politique qui combine sécurité et respect des droits de l’homme, en coordination avec la communauté internationale et la coopération régionale.
Le porte-parole de la présidence a déclaré que malgré l’appui international et la présence de la Mission multinationale d’appui à la police haïtienne pour la pacification, dirigée par le Kenya, les résultats obtenus dans le pays voisin sont jusqu’ici limités.
Il a indiqué que ce processus avançait lentement et que face à cette réalité la République dominicaine est tenue d’agir de manière responsable pour garantir la sécurité et la stabilité sur son territoire national.
Dans ce contexte, Figueroa a expliqué que les points convenus lors de la réunion comprennent le renforcement de la surveillance et du contrôle des frontières avec la mise en œuvre de mesures supplémentaires et un déploiement de personnel et d’équipements spécialisés.
Il a indiqué que le démantèlement des réseaux de traite des êtres humains sera une priorité, et ce avec la collaboration d’organismes internationaux et de sécurité en attendant l’établissement d’un protocole pour identifier les migrants illégaux et faciliter leur retour en coopération avec les autorités de la nation frontalière.
Ils augmenteront également le nombre d’inspecteurs et de personnel qualifié au sein de la Direction générale des migrations afin de garantir une réaction plus rapide et plus efficace aux processus migratoires.
Les autres mesures sont liées à l’utilisation accrue de systèmes de surveillance par caméra et à l’incorporation de drones pour améliorer la surveillance continue des frontières.
Il a annoncé, entre autres dispositions, que les inspecteurs des migrations recevraient une formation continue en matière de gestion des crises, de contrôle des migrations et de droits de l’homme.
Des centres de contrôle aux frontières et des points d’inspection seront également construits et rénovés, et des camps temporaires de rapatriement seront érigés pour assurer une gestion adéquate des migrants.
Le porte-parole a déclaré que le gouvernement informera le pays des progrès réalisés dans la mise en œuvre de ces mesures.
peo/rgh/mpv

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