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Le président cubain rappelle le pillage colonialiste de l’Amérique

La Havane, 13 octobre (Prensa Latina) Le président de Cuba, Miguel Díaz-Canel, a rappelé hier l’histoire du pillage qui a commencé le 12 octobre 1492 avec l’arrivée sur les terres américaines du navigateur Christophe Colon

Rien à fêter. La conquête et la colonisation de l’Amérique ont transformé la rencontre initiale de deux cultures en une séquence de pillage et de dépossession sous-développante à laquelle s’ajouterait une infamie plus grande : la traite des esclaves, a affirmé le président sur le réseau social X.
Cuba commèmore le 12 octobre en insistant sur la nécessité de reconnaître et de comprendre le processus colonisateur européen et les violences qui y sont associées, au lieu de le célébrer comme une « découverte » ou la « Journée des races ».
En cette journée, l’institution culturelle Casa de las Américas, le Bureau du Programme Martiano et le Conseil mondial du projet José Marti de Solidarité Internationale ont rejeté la glorification de la colonisation européenne de l’Amérique.
Dans une déclaration, ces organisations ont condamné la violence passée et présente résultant de ce processus et dénoncé toute tentative d' »imposer une légende rose ou de glorifier les auteurs et idéologues de la colonisation ».
Le document pose que l’arrivée des Européens sur les terres américaines a été le début de la colonisation du monde et de la conversion de l’histoire de l’humanité en une seule histoire.
peo/jcm/evm

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