Selon le premier colonel Luis Ángel Macareño de l’Organisme de Défense Civile, dans les municipalités de San Antonio del Sur et Imías les efforts de secours et de sauvetage se poursuivent compte tenu de la gravité des inondations provoquées.
La veille, lors d’une session extraordinaire du Conseil de défense nationale, Macareño a mis en garde contre la saturation des sols dans ces territoires et la nécessité de mener immédiatement un processus d’évaluation des dégâts et des besoins.
Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture, Ydael Pérez, a indiqué que le travail se déroule selon quatre axes principaux : l’approvisionnement en nourriture des personnes touchées, des personnes qui effectuent des travaux de soutien, le complément du panier familial réglementé, en mettant l’accent sur la population d’Imías et de San Antonio del Sur, et d’autres produits supplémentaires destinés à la consommation.
Pour l’ensemble de la province située à l’est du pays les fournitures tels que la farine pour faire du pain sont prioritaires et la stratégie accorde une attention directe aux familles les plus vulnérables.
Sous la direction des plus hauts dirigeants du pays, il existe à Guantánamo un groupe de travail gouvernemental qui restera en place pendant une période prolongée pour accompagner les efforts de récupération en collaboration avec les autorités du territoire.
Selon les chiffres préliminaires, les dommages au parc immobilier sont évalués à 1 282 maisons, dont 1 183 sont dus à des effondrements totaux du toit.
Les Forces armées révolutionnaires ont réalisé jusqu’à présent 493 opérations de sauvetage, ce qui a permis d’éviter des pertes de vies humaines dans les zones inondées, a rapporté le deuxième chef du Département des opérations de l’État-major national de la Défense civile, Eduardo Cross.
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