Le texte, présenté devant la Troisième Commission de l’instance, a recueilli 170 voix pour, six contre et neuf abstentions.
Le projet, présenté par les délégations de la République populaire démocratique de Corée, de l’Égypte et du Nicaragua, appelle à soutenir les Palestiniens dans leur lutte pour l’autodétermination.
En ce sens, il exige le soutien des 193 États membres de l’ONU ainsi que de ses agences et organisations spécialisées.
Depuis septembre dernier, avec le début de la 79e session de l’Assemblée générale, la délégation palestinienne a élargi ses droits devant le forum après que la majorité de cet organisme a soutenu sa pleine adhésion en mai.
Ce mois-là, l’Assemblée générale a approuvé à une écrasante majorité une résolution déterminant que l’État de Palestine est qualifié pour devenir membre de l’ONU en vertu des statuts de l’organisation.
Le texte recommandait au Conseil de sécurité de l’ONU de reconsidérer favorablement sa composition, un processus entravé par le veto des États-Unis.
Cependant, le vote majoritaire de l’Assemblée des 193 États membres a accordé des changements significatifs au statut d’observateur permanent dont jouit actuellement la représentation palestinienne.
Après approbation, la Palestine peut exercer le droit de siéger parmi les membres par ordre alphabétique ; s’inscrire sur la liste des orateurs dans les débats autres que les questions palestiniennes et du Moyen-Orient ; ou faire des déclarations au nom d’un groupe, y compris parmi les représentants des grands groupes.
La délégation a également le pouvoir de présenter des propositions et des amendements et de les introduire dans les analyses et peut être élue membre du Bureau plénier et des grandes commissions de l’Assemblée générale.
D’autres garanties permettent sa participation à des conférences internationales convoquées sous les auspices de l’Assemblée générale ou d’autres organismes de l’ONU.
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