Les États-Unis l’ont fait à nouveau. Les déclarations sont d’une part, et leurs actions de l’autre. Alors qu’ils prétendent vouloir la fin du génocide israélien à Gaza, ils reviennent pour opposer leur veto à une résolution de cessez-le-feu au Conseil de sécurité, a manifesté le dirigeant sur son compte du réseau social X.
La proposition, présentée par le Guyana au nom des 10 membres non permanents de l’organe, a reçu 14 voix favorables au sein du principal organisme pour la paix de la planète.
La représentation nord-américaine, qui avait déjà précédemment bloqué plusieurs projets de cessez-le-feu, a justifié sa décision par l’absence présumée d’un lien entre la résolution et la libération immédiate des personnes détenues par le Hamas en octobre 2023.
La proposition exige toutefois un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui soit respecté par toutes les parties, et réitère en outre son exigence de libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.
Elle demandait également un retrait militaire israélien complet de Gaza permettant le repeuplement de toutes les zones de la bande.
Après plus de 400 jours de conflit, le Conseil a à peine donné son feu vert à quatre résolutions sur la question, avec peu ou pas d’effet.
Le vote tant attendu coïncidait avec la troisième journée consécutive de débat sur la situation à Gaza, où les habitants du nord du territoire luttent pour survivre après plus de 40 jours sans assistance.
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