Elle a déclaré à la presse que le retrait uruguayen «n’est pas une possibilité. Ce n’est pas faisable».
Il s’agit d’une décision qui sera maintenue par le gouvernement du président élu, Yamandú Orsi, qui prendra ses fonctions le 1er mars prochain.
Le 4e bataillon Uruguay, qui opère dans l’est de la RDC sous mandat des Nations Unies, a subi plusieurs attaques ces derniers jours, dont l’une a provoqué la mort d’un de ses membres.
Lazo a défendu le travail des troupes uruguayennes qui se concentrent sur la protection des civils et la stabilité dans la région.
«L’Uruguay a une présence de plus de 20 ans au Congo et a toujours joué un rôle essentiel», a-t-elle déclaré.
L’Uruguay participe à la mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUSCO) depuis plus de 20 ans.
« Notre présence est strictement axée sur la protection des civils, c’est notre mandat », a souligné la future ministre de la Défense de l’Uruguay.
Le conflit dans l’est du Congo a repris avec l’offensive du groupe armé M23 qui contrôle plusieurs zones, dont la ville de Goma où se trouvent les troupes uruguayennes.
« Nous parlons d’une ville prise par le M23, un groupe qui profite de coopération et soutien dans la région. La situation est extrêmement complexe», a déclaré Lazo.
Les troupes uruguayennes resteront au Congo tant que l’ONU maintiendra la mission Monusco et que la situation sécuritaire le permettra.
Le gouvernement uruguayen continuera à surveiller la crise et à maintenir les contacts avec l’ONU et les acteurs clés de la région, a-t-elle souligné.
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