Un communiqué de Western Union, cité dans les médias numériques, a signalé qu’ « en raison d’une modification des réglementations de sanctions des États-Unis », la société de services financiers est obligée de suspendre indéfiniment son service de transfert d’argent à Cuba, « avec effet immédiat ».
La décision n’est pas surprenante, elle était prévisible, car Orbit SA, société cubaine chargée du traitement des envois de fonds, a été inscrite sur la liste des entités restreintes de Cuba lors du retour du républicain Donald Trump à la Maison Blanche.
Le 20 janvier, le jour même de sa prise de fonction, Trump a mis à bas les mesures de dernière minute de son prédécesseur Joe Biden et rétabli, entre autres, cette liste.
Marco Rubio, actuel secrétaire d’État et qui a été l’un des principaux architectes de la politique contre Cuba au Congrès nord-américain pendant son mandat de sénateur, a rappelé que lors de sa prise de pouvoir Trump a remis Cuba sur la liste des États qui parrainent le terrorisme et a réactivé le titre III de la loi Helms-Burton.
Western Union avait repris son service d’envoi de fonds à Cuba en mai dernier après l’avoir interrompu en 2020, sous la première administration Trump (2017-2021).
Au cours de sa première administration, Trump a imposé au moins 243 mesures restrictives qui ont renforcé le blocus économique, commercial et financier imposé au peuple cubain par Washington depuis plus de six décennies.
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