C’est ce qu’a déclaré le chef de l’État en recevant la veille Robert Floyd, directeur exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires.
Au cours de la réunion, le président a souligné les relations que l’organisation entretient avec la plus grande des Antilles depuis plusieurs années.
Díaz-Canel a reconnu les efforts de Floyd pour qu’il existe « un système de vérification robuste, blindé et efficace sur les armes nucléaires », tout en soulignant l’impact de son agenda de travail sur l’île.
Le président a souligné les relations de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires avec un groupe d’institutions cubaines, telles que les agences du Ministère de la science, le Ministère des affaires étrangères, l’Université de La Havane et la Défense civile.
Floyd a pour sa part déclaré que c’était un grand honneur de rencontrer « le dirigeant d’un pays qui s’est tant engagé pour la non-prolifération des armes nucléaires et le désarmement total ».
Il a rappelé l’origine du Traité d’interdiction partielle des essais nucléaires, signé un an après la crise d’octobre de 1962, et comment cet événement a montré qu’ « à partir des crises, des difficultés, apparaissent également de nouvelles opportunités ».
« C’est une période de nuit noire pour le désarmement et la non-prolifération des armes nucléaires ; cependant, notre organisation reste une lumière, une flamme, malgré ces circonstances », a-t-il manifesté.
Dans le cadre de sa visite officielle au pays des Caraïbes, Floyd a échangé avec des experts du Centre pour la protection et l’hygiène radiologiques et de l’Institut de météorologie et de sûreté nucléaire sur les systèmes d’alerte rapide en place.
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