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La faim et les maladies se propagent à Gaza, dénonce l’ONU

Ramallah, 17 juillet (Prensa Latina) L’agence de l’ONU chargée d’aider les Palestiniens a dénoncé aujourd’hui que des centaines de milliers de personnes sont affamées et malades dans la bande de Gaza en raison de l’agression israélienne.

La situation se détériore de manière dramatique, a averti Adnan Abu Hasna, conseiller en médias de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Dans un entretien avec l’agence de presse Shebah, il a évoqué la forte augmentation des taux de maladie due à la malnutrition et à l’eau contaminée.
La situation humanitaire à Gaza a atteint un stade post-catastrophe, selon le porte-parole de l’UNRWA.
Abu Hasna a salué les annonces de l’Union européenne d’un accord avec Israël pour permettre aux organisations internationales de reprendre leurs opérations dans la bande de Gaza.
Nous espérons que cet engagement se traduira par des actions sur le terrain, avec l’entrée quotidienne à Gaza de centaines de camions avec nourriture et aide médicale, ainsi que du matériel nécessaire pour réparer les usines de dessalement d’eau, a-t-il souligné.
Abu Hasna a indiqué que depuis le 17 mai dernier, seulement 11 000 tonnes d’aide sont entrées dans ce territoire, une quantité qui pourrait entrer en un seul jour.
Nous travaillons au sein du système de l’ONU pour faire pression sur ce pays et le forcer à rouvrir les points de passage et ainsi augmenter la quantité de fournitures humanitaires, a-t-il souligné.
Il a également critiqué le mécanisme mis en place par Israël et les États-Unis pour distribuer de la nourriture à Gaza.
Ce plan est « un échec total pour faire face à la famine qui s’aggrave » en raison du manque d’expérience, d’information et de capacités logistiques, a-t-il déclaré.
Il a également accusé le gouvernement de Benjamin Netanyahu d’utiliser cette organisation à des fins politiques. Le véritable objectif étant de pousser les résidents de Gaza vers le sud pour préparer leur déportation.
Cette semaine, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a dénoncé que l’agression israélienne non seulement avait tué des familles entières dans ce territoire, mais qu’elle avait aussi provoqué des pandémies, la pauvreté et des déplacements massifs de populations.
peo/npg/rob

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